Quoi faire en arrivant à l'hôtel

Voici quelques idées auxquelles penser quand vous arrivez à destination et que vous logez à l'hôtel. On a tous nos petites manies. Vous êtes curieux? 

Premièrement, à l'hôtel, réclamez une chambre qui ne soit pas proche de l'ascenseur. Sinon, vous entendrez sonner les clochettes de cet aimable élévateur et les voix de ses visiteurs à toutes heures du jour et de la nuit et maudirez votre insomnie, tout moelleux soit votre lit. N'hésitez pas à demander un changement si un aspect vous dérange (odeurs, bruits, propreté). Après tout, vous vous payez le luxe d'un hôtel pour pouvoir en profiter pleinement, sans désagrément. 

Illustration par Michael Zacharzewski

Quand j'entre pour la première fois dans une chambre d'hôtel, je fais un tour d'inspection.  Premièrement parce que c'est excitant d'essayer tout plein d'hôtels différents et de les comparer, mais aussi pour l'aspect sécurité. Je l'avoue: je regarde rapidement sous le lit, derrière les rideaux, derrière le sofa et dans la salle de bain. C'est ma petite routine. Qualifiez-moi de paranoïaque si vous voulez! Mais après ça, je peux dormir en paix. Dans le lobby, spécialement si vous êtes une femme seule, ne divulguez pas à haute voix votre numéro de chambre. Mise en situation: je prends ma clé magnétique et ma collègue est toujours au comptoir. Je me dirige vers l'ascenseur et je lui lance d'une voix forte: "Bon, Sophie, je suis dans la chambre 204, appelle-moi après ta sieste!" Non. À éviter mesdames!

Deuxième étape: j'utilise les deux verrous, celui de la poignée, mais aussi le petit levier de métal qu'on insère dans une boule. Même si j'oublie de l'enlever quand je sors de ma chambre et que je me frappe pratiquement le front sur la porte, parce que celle-ci s'ouvre à demi avant de s'arrêter sec. Dans certains hôtels modestes (je ne parle pas des grandes villes), il peut arriver qu'il n'y ait pas de serrure aux portes de chambres. Dans ce cas, une voyageuse disait trimbaler un cale-porte en caoutchouc qu'elle insérait sous la porte une fois refermée. Très bonne idée, fallait y penser.

Parlons miroirs. Est-ce une légende urbaine? Allons-y pour l'anecdote. Certains miroirs sont incrustés dans le mur et sont très grands. Un agent de bord m'a raconté qu'un hôtel avait installé ce genre de miroirs dans leurs chambres. C'était en fait de faux miroirs et ces filous voyeurs pouvaient zieuter leurs invités de la pièce d'à côté. Un truc pour savoir si ces miroirs sont trafiqués ou non: appuyez le bout d'un doigt sur la surface (le bout de votre ongle). Si vous voyez un espace entre votre doigt et le miroir, il s'agit d'un vrai. Si la réflexion est continue, c'est à dire qu'il n'y a pas d'espace entre votre doigt et le doigt dans le miroir, il s'agit d'un miroir truqué. Intéressant.

Si vous n'avez pas fermé l'oeil dans l'avion, faites une sieste de quatre heures maximum. Après, adaptez-vous à l'heure locale. J'ai l'expérience du décalage horaire de six à huit heures plus tard que notre heure locale de Montréal. Je ne saurais dire comment récupérer pour un voyage en Asie ou en Australie, où le décalage varie entre douze à dix-neuf heures de plus qu'ici. Quelqu'un d'entre vous l'a fait?

Si vous ne voulez pas toujours manger au restaurant, servez-vous du mini-bar. Non, pas pour l'alcool. Pour réfrigérer des aliments! Mais attention, certains mini-bars sont électroniques, en ce sens que lorsque vous retirez un item de son emplacement, une puce se déclenche et l'item vous est facturé. Dans ce cas, la délicatesse est de mise pour insérer doucement nos aliments par-dessus ceux de l'hôtel, sans les bouger. Une collègue les avait tous retirés pour placer son épicerie dans le mini-bar. Le lendemain, au comptoir, elle s'est fait réclamer un frais exorbitant pour avoir consommé la totalité du contenu du frigo. Elle a dû retourner dans sa chambre avec l'agent à l'accueil pour lui montrer que tous les items étaient retournés à leur place, intacts.

La plupart des agents de bord déjeunent dans leurs chambres. C'est un rituel: après la sieste, direction épicerie pour le déjeuner du lendemain. Certains font même les courses pour le souper ou le lunch dans l'avion. Yogourt, jus d'orange, pizza froide, fruits, muffin, croissant, pain au chocolat, alouette. Je ne peux résister aux tomates et à la mozzarella qui font souvent partie de mon déjeuner. De la vraie mozzarella, goûteuse! Les tomates, rouges, savoureuses, odorantes. Un café ou un thé et c'est parti pour la journée!

J'adore les hôtels. Sauf que parfois, on se sent idiot de ne pas savoir comment fonctionnent certains dispositifs. J'ai déjà écrit dans mon billet sur Rome que je ne comprenais pas pourquoi la lumière ne s'ouvrait pas en appuyant sur l'interrupteur. Dans la plupart des grands hôtels européens, on doit insérer sa clé magnétique dans une boîte pour activer les interrupteurs. Il faut parfois avoir une maîtrise en télécommunication pour connaître le fonctionnement du téléphone ou de la télévision. Je me rappelle la première fois que j'ai logé à notre hôtel d'équipage à Paris. Un salon, une cuisinette, une salle de bain. Et le lit lui, où est-il? Ah, un divan lit. Croyez-le ou non, ça m'a pris une bonne demi-heure pour l'ouvrir, épuisée et sacrant après le mécanisme récalcitrant, à quatre pattes, regardant dessous pour trouver un bidule caché. Trop orgueilleuse pour téléphoner à la réception, j'ai vu qu'il y avait un mode d'emploi inclus sur le bureau. Un mode d'emploi pour ouvrir un divan-lit! Il faut le faire. J'ai été soulagée d'apprendre que je n'étais pas la seule à avoir eu des difficultés. Également, vous trouverez les fameuses douches avec demi-vitres qui laissent l'eau terminer sa course sur le carrelage. Pour ce qui est d'internet, beaucoup d'hôtels européens ont le wi-fi dans le lobby seulement. Dans les chambres, on doit utiliser un câble à brancher sur un portable. À vérifier pour les accros au net jour et nuit et qui n'utilisent que leur IPod ou leur téléphone.

Hôtel à Dublin

Je vous laisse le nom d'un blogue sur le voyage. Bien qu'il soit dédié aux femmes, on y trouve une foule de trucs et astuces qui peuvent servir à tous: JourneyWomen. 

À bientôt!